Le gouvernement Ghanéen a décidé d’examiner en effet l’extradition de l’ancien président gambien Yahya Jammeh ce mardi 29 mai, en exil en guinée équatorial dans le collimateur de la justice. Il est mis en cause dans le massacre en Gambie d’une cinquantaine de migrants en 2005.
Selon le journal ghanéen, The Daily Graphic, la demande d’extradition est pour l’instant à l’étude. Le ministère des Affaires étrangères et le ministère public se penchent la marche à suivre et sur les implications juridiques et diplomatiques d’une telle procédure.
Les autorités se disent engagées « à protéger les intérêts de tous les ghanéens. Appellent les familles de ceux qui ont perdu la vie et la population Ghanéenne à faire preuve de retenue » ajoute le journal.
Les familles des disparus et plusieurs organisations de défense des droits de l’homme avaient demandé au gouvernement ghanéen d’enquêter sur l’assassinat de 44 migrants ghanéens, et ceux du Nigérians, Ivoiriens et Sénégalais.
Deux organisations, Human Rights Watch et Trial International se sont entretenues avec une trentaine d’anciens responsables de la sécurité gambienne, dont 11 officiers sont impliqués dans les massacres.