Nadia Lamlili publie “Une plume dans la plaie”
L’ancienne collaboratrice de Jeune Afrique, Nadia Lamlili, a publié fin 2018 son premier roman, radioscopie d’un milieu bien précis, celui de la presse indépendante marocaine. Un hommage engagé à ce milieu qu’elle a fréquenté pendant des années.
Elle pensait initialement écrire un essai sur la presse indépendante marocaine. Mais Nadia Lamlili, ancienne journaliste à Jeune Afrique, passée par plusieurs titres marocains comme l’hebdomadaire TelQuelet le mensuel Économie Entreprises, a finalement écrit un roman. Une Plume dans la plaie – référence à la célèbre formule du père du journalisme francophone, Albert Londres, dont la vocation était de « porter la plume dans la plaie » – , auto-édité en décembre 2018, se veut un hommage à la presse indépendante qu’elle a bien connue. « Je voulais témoigner de cette période de désillusion, qui s’est ouverte aux alentours de 2008, quand les procès liés à la presse se sont multipliés », raconte la journaliste.
Nadia Lamlili se souvient notamment de la conférence de presse organisée par la direction du Journal hebdomadaire, en janvier 2010, après que le titre a mis la clé sous la porte, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) réclamant d’importantes créances – les équipes et la direction dénonçant « un processus d’asphyxie financière mené par le régime ». Elle évoque également le procès contre une caricature publiée dans le quotidien arabophone Akhbar Al Youm, ainsi que d’autres affaires similaires.
