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Jeunes filles Leaders en lutte contre l’extrémisme violent dans la commune de tandjoare 2 à travers l’initiation des activités génératrices de revenus

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Les groupements de femmes et de filles mères de la commune de Tandjoare se sont constitués en 3 coopératives et ont initié des activités génératrices de revenus en vue de réduire leur vulnérabilité face à la pauvreté et à l’extrémisme violent. Comme activités transformation du soja en lait et en fromage ainsi que les graines de karité en beurre.

Elles produisent également l’huile de neem qui est très recherchée pour ses vertus, notamment ses propriétés thérapeutiques dans le traitement des maladies de la peau. Mais le manque de moyens matériels et financiers et le caractère traditionnel de la production limitent les revenus de ces femmes. C’est ainsi qu’elles ont sollicité l’appui de l’association « Jeunes Filles Leaders et Engagées (JFLE) » pour les accompagner à mieux s’organiser dans l’identification des sources de financement et l’amélioration significative de leur production.

Dans ce cadre, le projet vise à prévenir l’enrôlement de jeunes femmes et hommes vulnérables dans des organisations extrémistes violentes en renforçant la résilience et la cohésion sociale grâce à l’amélioration des moyens de subsistance. Il permet aussi de contribuer à la réduction des vulnérabilités socioéconomiques dans un contexte de menace sécuritaire liée à l’extrémisme violent par l’accroissement des revenus des femmes, réduire les risques de recrutement des jeunes et des femmes par les groupes djihadistes en les mettant dans les bonnes conditions de travail générateur de revenu.

Dans le but d’atteindre les objectifs fixés par le projet, des activités regroupant les femmes et les jeunes ont été organisées. Il s’agit notamment du renforcement de capacité qui a été organisé à l’endroit de ces femmes des 3 coopératives et des 7 autres groupements ainsi que des jeunes dynamiques de la commune sur les nouvelles approches de gestion d’activités génératrices de revenu.

Sur les 3 coopératives, les 7 groupements et les jeunes dynamiques, 30 leaders ont été identifiés et ont reçu des formations des formateurs. Ces formateurs se sont constitué en binômes de 2 formateurs encadrés par les membres de l’association JFLE pour former les autres membres des coopératives et groupements. En moyenne, 20 personnes par coopérative et 15 personnes par groupement ont été formées sous la supervision de l’association JFLE. Par ailleurs, 06 jeunes leaders ont formé à leur tour 40 personnes.

Il faut noter qu’au total 235 personnes (femmes et jeunes) ont bénéficié directement de ce projet.

il faut comprendre que la préfecture de Tandjoare, tout comme de nombreuses autres localités de la région des Savanes, fait face à des proportions alarmantes d’extrême pauvreté, qui affectent la majorité de la population. Selon l’enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages réalisée en 2018-2019, 7 personnes sur 10 vivent dans la pauvreté dans la région des Savanes. Cette situation est préoccupante pour les femmes, qui sont les plus vulnérables, car victimes de normes coutumières qui restreignent leurs droits fondamentaux, notamment le droit de propriété foncière. Dans un contexte où l’agriculture constitue la principale source de revenus pour les populations locales, la précarité des femmes s’intensifie car elles n’ont pas accès à la terre. Cela les plonge dans une situation de vulnérabilité absolue parce qu’elles n’ont pas la capacité de subvenir à leurs besoins les plus essentiels.

Face à ces défis considérables, des filles mères et des jeunes filles se trouvent contraintes de prendre le risque de migrer vers des pays voisins tels que le Burkina Faso, le Ghana, le Bénin ou le Nigéria, dans des conditions souvent précaires, laissant auprès de leurs parents plus âgés leurs enfants. De plus, ces aventures peuvent les exposer aux pièges des promesses des djihadistes qui les orientent vers leurs objectifs. Ces filles mères et jeunes filles sont susceptibles de devenir facilement des intermédiaires entre ces groupes extrémistes et les jeunes vivant dans la pauvreté à Tandjoare, amplifiant ainsi les risques liés à la radicalisation et à la déstabilisation sociale de la préfecture.

Le Togo désormais observateur permanent de l’OEA

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Le Togo poursuit sa démarche de diversification de ses partenariats diplomatiques à l’échelle internationale. Récemment, le pays a rejoint l’Organisation des États Américains (OEA) en tant qu’Observateur Permanent.

Cette intégration a été officialisée le 26 janvier à Washington DC (USA) lors d’une cérémonie au cours de laquelle l’ambassadeur du Togo, Frédéric Edem Hegbe, a remis ses lettres de créance au Secrétaire général de l’institution, Luis Almagro.

Au terme de cette cérémonie, l’ambassadeur a saisi l’occasion pour présenter les ambitions du Togo, en accord avec sa feuille de route et ses potentialités. Un accent particulier a été mis sur l’engagement du pays dans les domaines de la paix, de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, aligné sur les objectifs de l’Organisation.

Il est à noter que l’OEA, créée en 1948, est une organisation intergouvernementale regroupant la plupart des gouvernements des États d’Amérique. Elle met en œuvre des programmes visant à réduire la pauvreté, à améliorer l’éducation, à renforcer la santé publique, à promouvoir le commerce et l’investissement, ainsi qu’à résoudre les conflits. Pour le Togo, cette adhésion représente une nouvelle plateforme propice à l’exploration de nouvelles opportunités de coopération.

Hadj 2024: Plus de 2000 pèlerins Togolais attendus à la Mecque

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Le ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires, ainsi que président de la Commission Nationale du Hadj (CNH), Col Hodabalo Awaté, a officiellement lancé l’édition 2024 du Hadj ce 7 février 2024 à Lomé. 

En présence de membres du gouvernement, de la CNH et de responsables d’agences de voyage telles que Asky et Airlines, un total de 2425 Togolais, y compris la délégation officielle encadreurs, s’apprêtent à effectuer ce pèlerinage à La Mecque.

Le coût du voyage, fixé par les autorités saoudiennes pour cette année, s’élève à trois millions deux cents soixante-dix mille francs (3.270.000 F CFA), englobant le transport et l’hébergement, avec une légère baisse par rapport à l’année précédente. Le président de la CNH attribue cette diminution au fait que la Commission a subventionné 30 000 F CFA par pèlerin à partir de la bonne gestion du Hadj 2023.

Le ministre Hodabalo Awaté a appelé les agences de voyages à rembourser 225 000 F CFA à chaque pèlerin ayant déjà payé les frais de l’année précédente en raison de la nouvelle tarification. Il a également souligné l’importance du respect de la date limite des inscriptions, fixée au 25 février 2024. Les dates probables de départ sont du 1er au 6 juin 2024, et le retour est prévu du 29 juin au 3 juillet 2024.

Le ministre a également sollicité les prières des pèlerins pour le président de la République, le peuple togolais, en particulier les forces de sécurité engagées dans la lutte contre la violence extrémiste sévissant dans la sous-région. Il a exhorté à un comportement exemplaire et au respect des consignes du Hadj pour éviter tout désagrément.

Togo : le gouvernement fixe le 13 avril 2024 pour les élections législatives et régionales

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Le gouvernement togolais vient de fixer ce jeudi 8 février 2024 la date des prochaines élections législatives et régionales. Elles auront lieu le 13 avril prochain. Le décret convoquant le corps électoral a été pris au conseil des ministres présidé par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.

Selon le décret présidentiel, les élections régionales et législatives sont couplées. Elles ont lieu le samedi 13 avril 2024 sur toute l’étendue du territoire national.

La campagne électorale se tiendra du 28 mars au 11 avril prochains. Les forces de Défense et de sécurité voteront par anticipation 72 heures avant, c’est-à-dire le 10 avril.

Un autre décret pris répartit les sièges de députés à l’Assemblée nationale, en fonction des circonscriptions électorales. Le décret entérine ainsi le vote des députés à l’assemblée nationale qui augmente désormais le nombre de députés à 113 contre 91 que compte la législature actuelle.

« Tenant compte de l’érection de chaque préfecture en circonscription électorale et des critères géographiques, démographiques et spécifiques, le décret adopté ce jour porte le nombre de circonscriptions électorales de 30 à 39, d’une part, et, d’autre part, répartit les 113 sièges par circonscription électorale », a expliqué le gouvernement dans le communiqué sanctionnant le conseil des ministres.

Il faut préciser que l’organisation des élections législatives et régionales de cette année 2024 a nécessité la modification du code électoral pour inclure des dispositions permettant la tenue de scrutins multiples.

L’ARCEP rend public son rapport sur l’amélioration des services mobiles

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L’ARCEP, dans le cadre de sa mission de contrôle et conformément à l’Arrêté N°005/MENTD/CAB du 12 août 2022 portant définition des indicateurs de qualité des services mobiles 2G/3G/4G et de leurs seuils, a réalisé du 4 au 31 décembre 2023 une campagne nationale de mesures de la qualité des services offerts par les deux opérateurs mobiles Togo Cellulaire (TGC) et Moov Africa Togo (MAT).

Ce rapport rendu public ce 06 février 2024, indique que : “Malgré la légère amélioration de la qualité des services – respectivement de 5,28% pour MAT et de 1,94% pour TGC depuis la mise en demeure de l’ARCEP du 31 mai 2023 pour manquement aux obligations réglementaires, les deux (02) opérateurs restent toujours assez loin des seuils réglementaires ».

Selon le régulateur, ces améliorations sont plus significatives dans le Grand Lomé qu’à l’intérieur du pays (hors grand Lomé).

En effet, relève-t-il, dans le grand Lomé, MAT est plus performant que TGC avec 69,64% de conformité contre 65,18% alors qu’en dehors du grand Lomé TGC est plus performant que MAT avec 52,08% contre 39,90%. Sur le plan national, le taux de conformité global est de 53,16% pour TGC et de 42,35% pour MAT.

De manière plus détaillée, l’ARCEP remarque que pour les services voix et internet, plusieurs enseignements sont à tirer. Le TGC est beaucoup plus performant que MAT pour le service voix sur tout le territoire. En effet, dans le Grand Lomé, le taux de conformité est de 71,43% pour TGC contre 46,43% pour MAT. En dehors du Grand Lomé, TGC dépasse MAT avec un taux de conformité de 69,55% contre 38,14%.

Les deux opérateurs affichent globalement des performances internet 3G assez proches. En effet, dans le Grand Lomé, ils ont un taux de conformité identique de 69,05%. En dehors du Grand Lomé, TGC dépasse MAT avec un taux de conformité de 48,08% contre 42,95%.

Pour la première fois, MAT est beaucoup plus performant que TGC dans le Grand Lomé sur l’internet 4G avec un taux de conformité de 85,71% contre 57,14%. En dehors du Grand Lomé, TGC dépasse MAT avec un taux de conformité internet 4G de 44,44% contre 38,03%.

L’ARCEP précise que c’est un rapport de la campagne qui peut être consulté sur: www.arcep.tg/QoS-2023-52

Médias:CONAPP et CONIIA outillent des journalistes sur l’intelligence artificielle

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Le Conseil National de Patrons de Presse (CONAPP) en collaboration avec le Conseil International de l’Intelligence Artificielle (CONIIA) a organisé à l’intention des journalistes, la deuxième session de formation portant sur la place de l’Intelligence Artificielle (IA) dans le métier du journalisme à l’ère du numérique ce mardi 06 février à Lomé.

Cette formation qui s’est tenue en prélude à la semaine de l’Intelligence Artificielle qui se tiendra au Togo en juin prochain a pour objectif de faire à comprendre le fonctionnement de IA, sa démystification, sa maîtrise et la connaissance de ses différents outils aux acteurs de médias.

Aujourd’hui, avec le développement de l’informatique c’est une technologie incontournable dans le métier du journalisme. Pour le formateur Président-Fondateur de Human AI, Jérôme Ribeiro, l’Intelligence artificielle (IA) se sert de l’imitation de l’intelligence humaine qui repose sur la création et l’application d’algorithmes exécutés dans un environnement informatique. Aussi, l’IA a besoin des données pour avoir plus d’efficacité. Selon lui c’est dans ce cadre qu’au cours de la Covid 19, l’IA a été digitalisée pour favoriser le télétravail compte tenu des restrictions en ces temps difficile.

Le formateur précise que les USA et la Chine ont le monopole de l’Intelligence Artificielle à nos jours. De ce fait, il a révélé que plus de 250 milliards de dollars ont été investis en 10 ans dans l’IA. Parlant des avantages de l’IA, il a fait savoir qu’elle va permettre à résoudre les défis nationaux et locaux, détecter les fausses informations, accroître le rendement de l’agriculture entre autres. A cet effet, il a mentionné les différents types de l’IA notamment l’IA générative de texte, d’images et des vidéos entre autres.

« L’ère révolutionnaire qui a apporté beaucoup plus d’innovation dont l’humanité travail en général et nous avons saisi l’occasion de l’organisation du Togo du 4 au 8 juin prochain de la semaine de l’Intelligence Artificielle pour solliciter le Conseil International de l’Intelligence Artificielle (CONIIA) une formation avant ce grand rendez- vous. D’abord ce que c’est que l’Intelligence Artificielle, la découverte des opportunités liées à cette technologie et voir comment nous pouvons l’utiliser pour faciliter notre travail et dans ce cadre les pourparlers avec CONIIA et le CONAPP permettent à l’issue de cette formation de nouer un partenariat au terme duquel le conseil international de l’Intelligence Artificielle va fournir à la presse togolaise les moyens pour pouvoir utiliser de manière efficace l’Intelligence Artificielle », a affirmé Germain Pouli, président du CONAPP.

L’Intelligence artificielle (IA) qui signifie l’ensemble des théories et des techniques développant des programmes informatiques complexes capables de simuler certains traits de l’intelligence humaine tels que le raisonnement, apprentissage etc.

Fecafoot : Samuel Eto’o démissionne

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Après la défaite des Lions indomptable de la coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se déroule actuellement en Côte d’Ivoire, le président de la fédération camerounaise de football, Samuel Eto’o, a presenté aux membres de l’instance faîtière, sa lettre de démission lors d’une réunion du comité exécutif de la Fecafoot ce lundi 5 février 2024.

“A l’entame de ladite réunion, le président de la Fédération Camerounaise de Football, M. Eto’o Fils Samuel, a présenté sa démission aux membres de l’instance exécutive fédérale en les invitant à en faire de même en toute âme et conscience” a relevé un communiqué de la fecafoot.

Alors que cette réunion était consacrée au bilan de la participation de l’équipe nationale camerounaise à la Coupe d’Afrique des Nations, CAN 2023 en Côte d’Ivoire.

Samuel Eto’o a, par la même occasion, invité les autres membres du bureau à faire de même en toute âme et conscience.

Après cette annonce, les échanges et délibérations ont suivi, les membres du Comité Exécutif ont décidé de poursuivre leurs mandats en cours et subséquemment à l’unanimité rejeté la démission du président.

Crise au Sénégal après le report de l’élection présidentielle: le Réseau Ouest-africain pour la paix et les Droits de l’Homme appelle les acteurs a plus de retenu

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Le Réseau Ouest-africain pour la paix et les Droits de l’Homme a appris avec consternation les événements socio-politiques qui se déroulent actuellement dans la République du Sénégal relatifs au report de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024 annoncé samedi le 03 février 2024 par le président Macky Sall.

Une situation qui a entrainé des soulèvements violents et enregistré plusieurs blessés, avec la fermeture d’une chaîne radio et la coupure de l’internet, une deuxième fois après la coupure du mois de juin 2023.

Il faut rappeler d’une part que la République du Sénégal est l’un des pays les plus stables en Afrique. Les trois alternances politiques depuis les indépendances ont été pacifiques et d’autre part, le Sénagal est contaminé par le virus des crises politiques débouchant sur des affrontements entre partisants des partis politiques souvent meurtriers. Dans cette période marquée par la crise sécuritaire en afrique de l’ouest, il est important pour les dirigeants de la sous – région de tout faire pour assurer une stabilité et une sécurtié sur toute l’étendue de leurs territoires de ce fait, une autre trouble socio politique serait encore une menace pour la stabilité de la sous-région.

Ainsi le Réseau invite tous les acteurs de la scène politique sénégalaise notamment, le chef de l’etat, les partis politiques, à faire preuve d’une maturité démocratique et à opter pour le dialogue afin de trouver une issue favorable à cette situation.

Les jeunes à faire preuve de maturité, à éviter de participer à des actions qui incitent à la violence et à opter pour une partifipation politique pacifique.

La CEDEAO à prendre des mesures en collaboration avec les autorités sénégalaise pour que le calme revienne dans le pays et que l’internet soit rétabli pour permettre aux citoyens de dérouler au mieux leurs affaires.

Etant donné que l’internet est devenue un outil indispensable dans le déroulement des transactions et dans le fonctionnement des entreprises, le Réseau propose au gouvernement Sénégalais, pour des raisons de sécurité, de mettre place un système leur permettant de contrôler les informations qui seront publiées sur internet au lieu de bloquer l’accès carrément à cet outils qui permet à plus des miliiers de jeunes sénégalais de faire leurs affaires.

Pour finir, le Réseau tient à rappeler à tous les acteurs de la scène politique sénégalaise, aux jeunes, aux acteurs de la société civile sénégalise qu’au-delà de tout, l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise doit être préservé ainsi que le respect des droits les plus élémentaires des citoyens pour une paix et une stabilité dans le pays.

Fait à Lomé, le 05 février 2024.

Pour le  RESEAU QUEST AFRICAN & R PDH

Autonomie halieutique: le Togo alloue 70% de son budget au secteur

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Le Togo se concentre sur l’autonomie halieutique avec une allocation de 70% de son budget, soit deux milliards FCFA, par le ministère de l’Economie maritime, de la pêche et de la protection côtière.

L’objectif est de développer la pêche et l’aquaculture, notamment à travers le Projet de Développement de l’Aquaculture au Togo (PDAT), annoncé cette année par le ministre Edem Kokou Tengué.

Cet investissement vise à significativement accroître la production halieutique, soutenir les jeunes dans l’aquaculture et renforcer l’économie maritime du pays, qui représente déjà 4,5% du PIB. Le ministre souligne l’engagement fort du Chef de l’État, SEM Faure Gnassingbé, envers un avenir prospère pour la pêche au Togo.

En août 2021, des équipements adaptés aux aquaculteurs, dont 60 cages flottantes, ont été remis à Nangbéto, dans le cadre d’un investissement de 380 000 000 FCFA.

La saison 2023-2024 est bonne pour la filière cotonnière avec une production de 70 000 tonnes 

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La saison est bonne pour la filière cotonnière au Togo. Elle redevient performante après deux années consécutives de rendement en-deçà des attentes. La Nouvelle société cotonnière (NSCT) indique que pour le compte de la campagne 2023-2024, la production s’évalue 70 000 tonnes.

Les chiffres, dévoilés à l’orée de la nouvelle saison de commercialisation, révèlent une hausse de 50% par rapport aux 46 500 tonnes récoltées lors de la précédente campagne.

« Cette volution est le fruit des efforts conjugués des cotonculteurs, des techniciens dans leur ensemble, mais aussi des évolutions structurelles et technologiques sur le terrain », a déclaré Martin Drevon, directeur de la NSCT.

En effet, la production de l’or blanc au Togo a été surtout marquée par une augmentation substantielle de la superficie exploitée. Ainsi, l’on est passé de 66 017 hectares et un rendement de 705 kg/ha en 2022, à près de 79 200 hectares exploités, pour un rendement de 815 kg/ha.

A cela, se sont ajoutées des actions de remobilisation des différents acteurs de la filière, et d’une meilleure maîtrise des risques liés aux aléas climatiques.

Il est à rappeler que pour le compte de la nouvelle campagne de commercialisation, les prix ont été fixés à 300 FCFA le kilogramme.