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La salubrité publique au cœur des préoccupations de l’ANASAP

Lomé, autrefois renommée coquette est aujourd’hui considérée comme un grand dépotoir à ciel ouvert. Un constat qui trouve sa raison d’être dans l’accroissement démographique  de la population de la capitale, qui agrandit le volume des déchets et la création des dépotoirs anarchiques.

En effet, L’urbanisation du territoire et la transformation des habitudes de consommation ont entraîné une forte production de déchets, qui est en constante augmentation, de l’ordre de 200 à 250.000 tonnes/an. .

Autre cause, l’insuffisance de décharges intermédiaires qui génère le développement en périphérie de dépotoirs géants et le traitement industriel des déchets très peu développé accroit les problèmes d’insalubrité dans la capitale et de ces périphéries.

Le gouvernement conscient des effets de ce phénomène  sur la santé de la population pense  intégrer dans le plan stratégique 2018-2022 un investissement annuel de 20 milliards de FCFA pour solutionner ce problème.

Ce plan du gouvernement prendra en compte plusieurs axes dont le développement des équipements d’assainissement, l’amélioration de la collecte et de la gestion des déchets avec comme objectif un cadre de vie plus agréable.

En 2016, L’Union européenne a accordé une subvention de 4,5 milliards de FCFA pour la construction d’un centre de stockage des déchets (CSD) solides de la ville de Lomé et des communes environnantes.

Aussi un centre d’enfouissement sera aménagé à Aképé en périphérie de la capitale à15km sur 80 hectares, avec un volet valorisation des déchets, la construction d’une plateforme de prétraitements et de transformation en combustibles solides de récupération.

Au-delà de toutes ses stratégies, une Agence Nationale d’Assainissement et de Salubrité Publique (ANASAP) a été mis en place ; sa mission principale, veiller à la propreté de la ville.

Vendredi dernier, lors de la présentation son bilan annuel sur la collecte et le traitement des déchets solides à Lomé, l’ANASAP a expliqué le chantier amorcé et constaté qu’il y a encore beaucoup à faire.

Les responsable de l’institution en ont appelé aux comportements écoresponsables des citoyens qui pour la majorité, ne facilitent pas la tâche à l’agence.

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