Le président ghanéen Nana Akufo Addo n’est pas heureux de voir le Togo, pays voisin dans le chaos. Interrogé par la chaîne de télévision France 24 en marge de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur la crise togolaise, le facilitateur n’a pas caché son malaise par rapport à la situation que traverse le Togo.
« Le Togo c’est notre voisin de l’Est. Le Togo et le Ghana, ce sont les mêmes peuples. La dernière fois qu’il y a eu une crise au Togo suite au décès du président Gnassingbé Eyadèma, il y a eu au moins 100 000 togolais qui se sont réfugiés au Ghana » a-t-il souligné.
En se prononçant sur la médiation, le facilitateur ghanéen indique que le processus de la médiation n’est pas au point mort.
« Ce qui est en jeu au Togo, c’est que les acteurs ont accepté une nouvelle disposition constitutionnelle qui consacre la limitation de mandats. Actuellement il n’y en a pas. Aussi bien l’opposition que le pouvoir ont décidé d’accepter que dès maintenant, il y ait une limitation de mandat », a déclaré Nana Akufo Addo.
Même si Nana Akufo Addo se réjouit de la volonté des protagonistes à poursuivre le dialogue, il n’a pas hésité à lever la voile sur le nœud du problème qui remet en difficulté les discussions. Il s’agit de la question de la rétroactivité et l’avenir politique du président de la république togolaise, Faure Gnassingbé, en 2020.
« C’est ce qui est la difficulté dans la situation mais on verra bien » a-t-il déclaré, avant d’ajouter qu’il reste optimiste dans la mesure où les protagonistes privilégie la voie du dialogue.
Le Togolais Bernard Yao Adzorgenu prend part aux côtés de jeunes rédacteurs de la planète à la 3e édition du Programme des Jeunes Reporters du Comité International Olympique (CIO) qui se tient à Buenos Aires (Argentine).
Il fait partie des 4 jeunes, de moins de 24 ans, retenus pour représenter le continent africain (Sénégal, Namibie, Lesotho et Togo). En tout, 30 jeunes sélectionnés par l’instance mondiale de l’olympisme sur les 5 continents participent à ce programme.
Pendant trois semaines, ils suivront une formation théorique intense donnée par des journalistes chevronnés et experts du CIO. Cette partie théorique fera place à un stage pratique dans de grands médias argentins, avant la couverture par ces jeunes des Jeux Olympiques de la Jeunesse qui se tiennent ce mois à Buenos Aires.
L’intégration des médias sociaux, le codage et l’utilisation des algorithmes seront un aspect essentiel de la formation des jeunes reporters.
Les quatre jeunes africains
Le programme comprend également une visite du Centre International de Radio-Télévision ainsi que des réunions avec des programmateurs et reporters de la chaîne olympique en déplacement à Buenos Aires. Les 30 jeunes seront reçus par le Gouvernement argentin au cours de leur séjour.
Angliciste de formation, passionné du journalisme et de la poésie, Bernard Y. Adzorgenu a rejoint, depuis 2016, le site d’info-divertissement L-frii.com destiné aux jeunes togolais.
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières(BRVM) organise la treizième (13ème) édition des « JOURNEES BRVM » les 18 et 19 octobre 2018 à Lomé, sous le parrainage de M. Sani YAYA, ministre de l’économie et des finances du Togo.
L’évènement dont le thème est « l’innovation et le développement des marchés financiers » a pour objectif de mieux faire connaitre les produits et services financiers innovants aux entreprises et aux investisseurs togolais. « Elle vise également à poursuivre la promotion de la BRVM et la dynamisation du Marché Financier Régional ainsi que la vulgarisation de la culture boursière au sein de notre Union.», indique une note de la bourse commune des pays de l’UEMOA.
Au programme de ces deux journées, deux interventions majeurs sur les thèmes : « Les enjeux de la régulation pour le développement des marchés de capitaux en Afrique » par M. Mamadou NDIAYE, Président du CREPMF ; « Financement du développement en Afrique : quelle contribution au renforcement de la croissance économique du Continent ?» par M. Christian ADOVELANDE, Président de la BOAD. Des panels, du réseautage et quatre ateliers vont également meubler cette treizième édition.
Rappelons que la BRVM est une institution financière spécialisée créée le 18 décembre 1996 par décision du conseil de ministres de l’UEMOA. Basée à Abidjan, elle dispose dans chaque pays( Bénin, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo) d’une Antenne Nationale de Bourse(ANB).
Débutée le 24 septembre dernier, la semaine de la diplomatie du climat s’est achevée ce samedi 29 septembre par une course Ecojogging organisée par l’ONG Science et Technologie Africaines pour un Développement Durable (STADD) et le Club des amis des Plages et des Océans (CAPLO) en collaboration avec l’Union Européenne et d’autres structures en lutte pour l’atteinte des Objectifs du Développement Durable (ODD).
Rassemblant des centaines de jeunes venant de différentes banlieues de la ville de Lomé, l’opération « beach cleaning » à travers une course Ecojogging a permis aux jeunes de mettre au propre la plage de Lomé. Cet acte civique a été l’occasion pour les organisateurs de conscientiser la population sur l’importance d’un environnement sain et propre.
« Les impacts des déchets plastiques sur l’écosystème marin n’étant plus à démontrer, il est très important d’interpeller la population sur l’usage des plastiques et leur impact dans les fonds océaniques. Voilà pourquoi nous organisons, depuis 2012, cette activité trois à quatre fois par an, afin d’amener la population à prendre soin des plages » a souligné Bemah Dado le directeur exécutif de l’ONG STADD, tout en invitant la jeunesse à une prise de conscience.
Cristina Martins Barreira l’ambassadeur de l’Union Européenne au Togo de son côté n’a pas manqué de lancer le train de la bonne pratique devant permettre une plage propre.
« Ce n’est pas seulement faire un ramassage une fois par an qui garantit une plage propre. L’important, c’est surtout de la maintenir propre car ce faisant, on aura plus besoin de faire après ce genre d’exercice » a-t-elle indiqué tout en sollicitant auprès de la population la culture d’une bonne pratique « Il faut que nous cultivions cette discipline de ne pas jeter par terre, les plastiques qui représentent 87% des déchets qui polluent les mers ».
Cette course Ecojogging permet non seulement aux participants de sauver l’environnement mais également de se mettre en bonne santé en faisant du sport.
« Cette course Ecojogging permet d’avoir une bonne santé et protéger à même temps l’environnement » a expliqué Felix Tagba le promoteur de l’Ecojogging, ces déchets sont toujours utiles poursuit-il, « Ce qui est spécial, les déchets qu’on ramasse ne sont pas jetés, on les recycle et on leur donne une autre valeur ».
La Fédération Togolaise des Associations des Personnes Handicapées (FETAPH) et le ministère de l’action sociale ont organisé ce mercredi 19 septembre, un atelier de formation et de sensibilisation à l’intention des personnes handicapées pour leur insertion auprès des entreprises.
Placé sous le thème « Employabilité des jeunes au Togo : quelle contribution du secteur privé à l’insertion professionnelle des personnes handicapées ?», cet atelier a permis aux participants d’évaluer les possibilités devant aboutir à un accès rapide des handicapés au marché de l’emploi surtout dans le privé.
« Ce projet ne peut pas atteindre ses objectifs sans l’implication du secteur privé dans le sens où ce secteur est le plus grand pourvoyeur d’emploi dans le monde » a indiqué Komi AYASSOU, président du Conseil Administratif de la FETAPH.
Notons que ce projet est initié depuis 2017 pour aider les personnes handicapées à accéder au marché de l’emploi sans des discriminations et bénéficie du soutien de des ONG allemandes CBM et BMZ.
Début ce matin du recensement électoral dans la zone 1. Près de 2700 Centres de recensement et de vote (CRV) devraient s’ouvrir ce matin sur une partie du territoire pour accueillir les citoyens afin de leur délivrer les cartes d’électeurs.
A Lomé, si certains centres ont pu ouvrir effectivement et commencer la délivrance des cartes d’Electeurs, d’autres par contre n’ont pas encore pu s’ouvrir selon les informations recueillies par nos reporters déployés sur certains sites de la ville.
Ainsi, à la CELI Agoenyivé 1-4-6 comme à la Celi Bè- Est ou encore à la CELI Aflao Gakli, à 10h, la plupart des kits de recensement n’ont pas pu être initialisé en vue de leur déploiement effectif dans les CRV.
Au CEG Agbalepedogan, qui abrite 05 CRV, le matériel électoral et les agents électoraux ont été effectivement déployés. Certains des 05 centres ont commencé par délivrer leurs premières cartes aux citoyens, qui commencent par faire la queue devant les deux centres opérationnels. » Les agents électoraux sont lents », fulmine un d’entre eux.
« Le matériel fonctionne normalement mais certaines salles manquent de prise électriques pour permettre aux opérateurs de saisie de brancher les kits afin de démarrer les opérations », a indiqué Mme Dao, coordinatrice générale du centre.
Au CEG Agoenyivé, les opérations ont également démarré timidement. Seuls quatre des 12 CRV prévus ont effectivement ouvert leurs portes aux électeurs. Le reste en cours d’initialisation sera convoyé dans le centre d’ici la fin de la journée, a confié à la rédaction d’Elite d’Afrique, un membre de la CELI.
Pour un observateur, ce démarrage timide est dû aux retards accusés dans le déploiement et dans la gestion des agents électoraux.
Rappelons que ce recensement organisé par la CENI a pour objectif de disposer d’un nouveau fichier électoral en vue des élections législatives et locales de décembre prochain. Si selon le gouvernent et le président de la CENI, toutes les mesures ont été effectivement prises pour le démarrage effectif et dans les conditions idoines de ce recensement électoral, une partie de l’opposition, regroupée au sein de la Coalition des 14 a appelé au boycott de ces opérations.
La rédaction a rencontré Gado Bemah, promoteur du recyclage des déchets plastiques, responsable de Green Industry Plast Togo, de l’ONG STADD,et le seul jeune Togolais sélectionné dans la catégorie « Environnement » pour les Prix Jeunesse Francophone 3535. Celui qui recevra son prix lors d’une cérémonie prévue du 09 au 11 novembre 2018 à Abidjan, revient sur son engagement, sa détermination, sa volonté et son ambition pour la protection de l’environnement et de l’assainissement des villes pour un cadre de vie sain pour tous.
Qui est Bemah Gado
Gado Bémah C’est juste simplement un jeune togolais qui est né au nord du Togo et qui par les études est arrivé à l’université de Lomé et actuellement vit à Lomé et qui s’est donné pour tâche d’apporter sa contribution en matière de gestion des déchets et d’assainissement des vivres à travers des stratégies qu’il a mis en place et des structures qu’il a essayé de mettre en place et donc au nombre de ces structures on cite l’ONG Sciences et Technologie Africaine pour un Développement Durable (STADD), le Club des Amis des Plages et Océans(CAPLO) et la société Green Industry Plast Togo donc du coup, nanti d’un master recherche en géologie environnementale, je me suis entièrement intéressé à la gestion des déchets dans les plus grande villes du Togo.
Alors pourquoi le CAPLO ?
Le club CAPLO, le club des amis de plages et des océans c’est un club que j’ai initié de concert avec l’ambassade des Etats-Unis en septembre 2017 dernier. L’objectif de ce club c’est de pouvoir mobiliser les énergies de l’ensemble des structures qui s’intéresse à la question des places et des océans et qui ont un intérêt économique lié directement aux plages et à la zone côtière est notamment les entreprise en bordure de la zone côtière les restaurants les hôtels qui ont des ouvertures sur la plage et puis les structures de l’état qui ont la charge de la gestion de l’environnement notamment le ministère de l’environnement et les ressources forestières, les institutions diplomatiques étrangère comme les ambassades qui sont en bordure et d’autres institutions qui sont un peu en retrait de la plage mais qui s’intéresse à la gestion de plage notamment la délégation de l’union européenne et d’autres institutions qui ont un intérêt particulier pour l’assainissement de ses plages.
L’ambassade des Etats-Unis avec qui nous travaillons depuis 2012 sur la journée mondiale des océans et qui s’intéresse spécifiquement à cette question de protection des zones côtières et océans donc c’est à partir de cette image là que nous sommes dit que une seule action c’est comme une seule goutte d’eau à la mer donc il faut renforcer, il faut mobiliser l’ensemble des acteurs afin de pouvoir constituer une force pour apporter une intervention assez efficace et intéressante sur la zone côtière et c’est par rapport à cela que avons essayé vraiment de mettre en place ce club qui regroupe les structures de l’administration publique, les structure du secteurs privée notamment les entreprises et les sociétés en bordure de mer les structures de la diplomatie étrangère notamment les ambassades et les représentations diplomatique présente au Togo et les organisations de la société civile, notamment les ONG les associations qui font partir de caplo ‘’ club des amis des plages et des océans’’ et dont l’objectif est profondément d’atteindre ou d’assainir la zone côtière et les plages pour avoir un environnement sain dans ces milieu et motiver le tourisme le secteur touristique et protéger les ressources aquatique et marine.
Depuis vous êtes lancé dans la protection de l’environnement et surtout avec votre Association CAPLO pour la protection de la plage, d’où vient cet engagement ?
Il faut se dire que vivre dans un environnement sain c’est un droit à tous les citoyens que ce soit togolais ou du monde entier et mon engagement tire sa source vraiment de cet objectif de pouvoir offrir un environnement sain a la communauté qui m’entoure et puis apporter aussi ma contribution à la résolution des problèmes environnementaux donc je me suis toujours intéressé à la question de l’environnement c’est pour ça quand je suis arrivé à l’université la 1ère des choses était de mettre en place une association qui promeut l’environnement et qui permet de protéger efficacement cet environnement enfin d’offrir à la population un environnement durable et c’est dernier temps nous sommes réellement menacé par les changement climatique et ces changements climatiques qui nous sont autre chose que les conséquences des problèmes posés par des humains dans tous les continents partout de le monde en entier à travers le secteur industrielle l’évolution industrielle, a des comportement malsain non respectueuse de l’environnement, à travers les déboisements anarchique n’importe comment à travers les jets d’ordures n’importe comment dans les grandes villes même le déversement des déchets nocives dans les océans et c’est cela qui a provoqué ces changements climatique et que aujourd’hui l’homme se trouve dans des situations très difficiles et n’arrive pas à s’en sortir et moi je suis sensible à tous ses phénomènes et donc je me suis intéressé et je suis profondément engagé sans condition sans intérêt particulier mais dont le but final c’est de pouvoir apporter ma contribution pour la résolution de ce problème global, problème mondiale qui touche tous les pays dans le monde entier voilà ce qui me motive ce qui me l’énergie de pouvoir m’engager de façon volontaire et bénévole.
Mais malgré cet engagement à protéger les Océans et la plage, les gens continuent toujours à salir la plage
Malgré cet amour cet engagement pour l’environnement et ce travail concret que nous réalisons tout au long de la côte togolaise pour apporter notre contribution à son assainissement il y’a toujours des gens continue toujours par posé des actes malsain pour polluer cet environnement il suffit seulement de se déplacer les dimanches dans soirée à partir de 14 h jusqu’à 18-19 h voir 20 h pour voir la foule qui se trouve à la plage de Lomé au-delà de la plage de Lomé il y a des places tout au long de la côte togolaise jusqu’à Aného il faut juste faire un déplacement pour constater la foule qui se retrouve là et cette foule dès que il y a la présence humaine quelque part il faut savoir qu’il y aura de la consommation et qui dit consommation dit usage des sachets plastique, des objets que finalement on va finir par laisser sur ces espace de loisirs que nous allons retrouver de parfois propre et que nous retrouvons avec un visage très malsain mais je me dis que c’est parce que ces personnes qui pose ces actes n’ont pas encore compris l’enjeu qui est derrière tout cela et il ne savent pas leur actes qui pose apport pour l’environnement et si jamais il y’avait pas des gens comme nous pour le mettre au propre pour les assainir ils ne retourneront plus après 2-3 semaines ils ne pourront plus retourner parce que à chaque fois qu’ils vont aller déposer ces ordures ça va s’accumuler jusqu’à un moment donné ça deviendra ordure et ils n’auront plus espace de plages je me dis que ce sont des sensibilisation qui ne sont encore atteint et progressivement ce que nous sommes en train de posé comme actes va finir par donner les fruits un jour les gens vont finir par comprendre vraiment ce que c’est que la protection des plages et a un moment donné ça va complètement s’arrêter nous auront une plage saine toute notre vie donc c’est une question de temps et nous allons parvenir mais nous devons poursuivre les sensibilisations et ne devons pas abandonné ce que nous faisons parce que les gens vont toujours pour salir, nous devront poursuivre ce que nous sommes en train de faire progressivement changer les comportements parce que ce sont des comportements qui sont acquis pendant des années et ça ne peut pas s’abandonner tout d’un coup même si on reçoit l’information aujourd’hui que ce qu’on faisait n’est pas bon pour changer d’habitude ça prend forcement du temps donc nous espérons forcement que ça va se régularisé et que les gens vont changer de caractère et de comportements.
L’ONG STADD intervient dans le recyclage et la transformation dont vous êtes aussi le Directeur General, parlez-nous de l’ONG
L’ONG STADD, science et technologie africaine pour un développement durable est une association que j’ai mis en place en 2011 à l’université quand j’étais a l’université de Lomé j’ai mis en place pour mobiliser les jeunes à prendre en compte les actions de l’environnement pour pouvoir apporter aussi leur contributions à l’édification de leur pays avec la protection de l’environnement et évidemment nous intervenons dans le domaine de l’environnement, l’assainissement, la santé et entrepreneuriat social et nous sommes appelé depuis notre création à la protection de l’environnement nous avons menés pas mal d’action en matière d’installation des poubelles dans les établissements scolaires les sensibilisations des élèves dans les établissement scolaire dont de poubelles de nettoyages des espaces publique de l’université de Lomé etc.
Nous avons fait pas mal d’activité nous avons fait des formations nous avons beaucoup formés les jeunes en matière de protection de l’environnement et des enjeu du développement durable nous avons également mis en place une stratégie de gestion rentable des déchets qui permet aux gens de s’intégrer facilement ou de participer facilement à la gestion de leur déchets qu’ils produisent à la maison en mettant en place les objets de récupération au sein des déchets et nous avons trouvé que c’est une solution innovante qui permet au gents de participer de façon volontaire la gestion des déchets et donc grâce à ce projet de 2014 à 2018 nous avons pas mal impliqués les ménages et aujourd’hui nous pouvons évalué plus de 1000 à 1500 ménages impliqués dans la préparatoire sélectives des déchets et à des fins de vente dans notre cendre nous avons pu intégrer les enfants dans les établissement scolaire qui essayé de jeter les objets un peu partout n’importe comment à pouvoir les collecter et nous les envoyer dans notre site de récupération que nous achetons.
Nous avons également mobiliser beaucoup de femmes à s’intéresser au tri sélectives des déchets depuis la source pour nous envoyer sur les sites de récupération et nous permis aussi a beaucoup de jeunes de se créer des emplois en s’installant dans les quartier et en collectant les déchets pour venir nous en vendre sur les sites.
C’est notre façon à nous de trouver la solution à la question de déchets parce que demander aux gens de ne pas jeter sans pour autant les proposer une solution qui leur permette de pouvoir vraiment éviter de jeter ça ne servira à rien donc nous on dit de ne pas jeter et on propose une solution une alternative sur laquelle ils peuvent se baser et ne pas jeter les déchets donc voilà ce que nous avons pu à notre niveau.
Nous récupérons ces déchets et nous les transformons en objets utilisés qui est réutiliser dans la nature, nous n’avons pas encore des machines qui permet de produire les objets mais nous avons des partenaires à qui nous livrons la machine première.
Quelles sont les objectifs de cette ONG STADD
Les objectifs de l’ONG STADD est d’assainir l’environnement, créer les emplois pour les personnes défavorisées et vulnérables ; aider à résoudre les problèmes de santé lié à la gestion des déchets et puis renforcer l’économie du pays à travers la promotion du recyclage et de réutilisation des déchets.
D’aucun dira aujourd’hui que l’argent se trouve dans les dépotoirs. Que répondriez-vous à cette inquiétude ?
C’est un milieu qui éprouve assez de difficultés car s’adonner au travail des déchets n’est pas du tout facile mais il faut noter que ces dernières années les gens ont pris conscience de la valeur que vaut la réutilisation des déchets dans la préservation des ressources en cours d’épuisement dû à la population de plus en plus conséquente.
Vous avez installé pas mal des maisons de recyclages à plusieurs lieux dans la ville de Lomé, ou trouvez-vous les forces et les moyens ?
Il faut trouver une solution à la réutilisation des déchets puisque nous sommes à l’état primitif par rapport aux autres pays dans lesquelles les déchets valent de l’or. L’ONG STADD a fait des installations d’unité de récupération de déchets dans plusieurs quartiers de Lomé puis un centre de recyclage à Avenou.
ELITE D’AFRIQUE….
Les moyens de départ étaient centré sur la motivation, l’engagement, notre savoir-faire et sur plusieurs stratégies à travers la mobilisation des jeunes s’intéressant à l’environnement. Ensuite nous avons commencé l’étape de collecte et de revente des déchets plastiques puis la formation de ces jeunes dans des centres.
Nous avons à ce effet sollicités l’appui des institutions étatique comme la Mairie de Lomé, les partenaires financiers comme la PNUD, le SCAC, le FAEIJ et tant d’autres qui nous ont apportés leur divers soutien financier pour la suite de nos travaux. Je remercie la Mairie de Lomé et les autorités municipales.
Ces lieux sont géré par des jeunes, des diplômés…mais aujourd’hui on sait que la majeur partie de la jeunesse veut rester dans les bureaux… comment avez-vous arrivé à les convaincre à embrasser ce travail un peu pénible…
Oui des jeunes que nous engageons sont la plupart des jeunes diplômé, contrairement à la conception qu’on fait du jeune qu’il s’intéresse au bureau etc. ce n’est pas réellement le cas. Qu’est-ce qui pousse les jeunes à s’intéresser au bureau, parce que ils ne savent que faire ça c’est ce dont on les a appris à l’école à part ça il ne peut rien.
Les connaissances livresques qu’ils ont à l’école ne leurs permettent pas d’approcher autre chose que de chercher un bureau c’est dans un bureau qu’on va leur montrer ce qu’il faut faire ce qu’ils vont faire ce qu’ils doivent faire pour pourvoir survivre. C’est pourquoi on pense que les jeunes s’intéresse au bureau c’est parce qu’ils n’ont pas trouvé un travail sur le terrain.
On les a pas mis à la valeur et comme on ne les avait pas montré à créer, aussi ils ne savent pas créer et ils n’attendent que les ordres de quelqu’un pour se mettre au travail et donc voilà pourquoi nous mettons de difficulté à avoir des jeunes motivé qui veulent faire le terrain et qui se donne à cette activité.
Je crois que c’est un faux débat de dire que les jeunes ne s’attendent que des boulots dans les bureaux. C’est parce que ils ne savent pas créer ils ne savent pas faire autre chose que ce qu’on peut leur proposer dans un bureau.
Si les jeunes s’intéressent aux fonctions public, c’est parce que dans leur parcours scolaire, ils n’ont appris que cela. Ils ne bénéficient pas des travaux de terrains ou pratiques. Ce qui ne leur donne pas l’envi d’entreprendre mais plutôt espérer des fonctions publiques ou bureautiques. J’invite les jeunes à s’investir dans le développement public à travers les ONG et les entrepreneuriats.
Ce travail louable que vous faites, est-ce que le gouvernement vous assiste et comment ?
Alors aujourd’hui nous ne pouvons pas dire que le gouvernement ou l’état togolais ne nous soutien pas parce que nous bénéficions vraiment de l’appui de la mairie de Lomé et nous remercions et nous ne cesserons jamais de remercier la marie pour ce qu’il a fait pour nous et par rapport à l’accompagnement technique en terme d’autorisation et par rapport également à son appui matériel qu’il nous fait, donc nous bénéficions des infrastructure de la mairie pour pouvoir menés nos activités et nous remercions vivement la marie l’autorité municipale qui ont bien voulu faire confiance à l’ONG STADD que les activités que nous sommes en train de réaliser et nous les en remercions beaucoup et nous pensons que c’est une bonne initiative une bonne chose qu’ils sont en train de faire et nous les invitons à faire d’avantages. Et au-delà de la marie, nous voulons aussi que d’autres collectivités s’intéressent à nous et puis on va collaborer ensembles sur toute l’étendue du territoire nationale.
Quels sont vos messages, conseils et projets d’avenir surtout pour votre engagement à sauver la capitale des dépotoirs sauvages ?
Oui, les conseils que je peux donner c’est de dire à la jeunesse que nous avons une potentielle c’est de l’inviter à s’impliquer à la chose publique, à s’impliquer à l’accompagnement dans le développement et d’aimer profondément le pays dans le secteur de gestion de déchets. J’invite tous les ménages et tout le monde à savoir que un déchet n’est plus un déchet. C’est un cycle de recyclage de réutilisation donc que chacun puisse se mettre dans un dynamique afin de pouvoir venir à bout de ce problème de déchets qui pollue les milieux urbains, qui handicape fondamentalement le développement des villes, parce que une ville pleine de déchets je ne vois pas qu’il y a un investisseur qui va s’y intéressé.
Chacun a besoin d’un cadre de vie sain et un environnement favorable pour pouvoir développer les affaires donc je pense que progressivement ça commence par intégrer dans la tête des gens que le déchet est réutilisable et donc je pense que nous allons pouvoir réduire ce problème.
Pour moi c’est un honneur de pouvoir poursuivre cette initiative non seulement au niveau de la capitale de Lomé mais aller dans les autres grande villes du pays et même voir à l’extérieur du pays parce que j’ai tenu des conférences ici avec les jeunes Africains et la plupart des jeunes sont intéressé par le modèle que nous appliquons à Lomé et veulent aussi l’expérimentez ailleurs et je reçois les invitations même si je ne suis pas encore sorti pour aller répondre à ces invitations. Je pense que c’est un grand plaisir pour moi d’apporter mon expérience partout dans le pays et au-delà du pays donc nous avons été lauréat de plusieurs prix cette année et la course se poursuit et nous sommes toujours présélectionné pour certaines initiatives que nous entendons la sélection finale donc je pense c’est par rapport à la qualité du projet que nous sommes dans ces courses. Je pense que les jeunes vont nous emboîter les pas pour que ensemble nous puissions développer notre pays.
Je remercie Elite d’Afrique de m’avoir prêté son antenne pour m’exprimer par rapport à ce projet.
Les élections locales auront lieu cette année au Togo comme l’a annoncé la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Elite d’Afrique fait le point avec le nombre d’élus locaux par zone.
La région des Savanes dans son ensemble dénombrera 208 conseillers municipaux dont 16 maires et 24 adjoints aux maires.
La région de la Kara aura un total de 247 conseillers dont 21 maires et 25 adjoints aux maires.
La région Centrale comptera 185 conseillers dont 15 maires et 20 adjoints aux maires.
La région des Plateaux quant à elle devra élire 400 conseillers dont 32 maires et 42 adjoints aux maires.
La région Maritime elle aura 476 conseillers dont 32 maires et 63 adjoints aux maires soit au total 1516 conseillers sur l’ensemble du territoire national.
32 ans après les dernières élections locales, les togolais auront ainsi la chance de désigner si tout va bien, les premiers représentants des communes, qui vont prendre en charge la gestion de leurs communautés respectives.
Notons que ce découpage est issue de la loi 2017-008 du 29 juin 2017 portant création des communes et des décrets du 22 décembre 2017 fixant le ressort territorial et chef-lieu des communes.
Mohamed Karim Chérif, l’ambassadeur d’Egypte au Togo, est arrivé au terme de sa mission. «Ce n’est pas un adieu mais juste un au revoir», a indiqué le diplomate à la presse au cours une cérémonie d’adieu samedi.
Le Togo et l’Egypte entretiennent de très bonnes relations qui se sont réchauffés avec l’arrivée au pouvoir d’Abdel Fattah al-Sisi au Caire.
Signe de ce renouveau, l’arrivée à Lomé courant 2015 du diplomate égyptien Karim Chérif.
Les relations entre Lomé et Le Caire qui remontent aux années 60 s’étendent sur plusieurs secteurs, notamment l’agriculture, la sécurité et la lutte contre le terrorisme, les échanges économiques, la santé, la justice, d
les infrastructures etc.
Le Fonds égyptien pour l’assistance technique pour l’Afrique (FECTA) organise des stages, des séminaires, des colloques pour les agriculteurs, les magistrats, les policiers, les banquiers, les hauts fonctionnaires etc…
« Je quitte le Togo avec un bilan très satisfaisant et j’en suis fier », a souligné Mohamed Karim Chérif qui devrait quitter le Togo mi-octobre.
Le 05 octobre prochain, une date sensible dans l’histoire sociopolitique du Togo, le Mouvement Martin Luther King (MMLK) prévoit une gigantesque manifestation devant le ministère des sports.
Selon un communiqué du pasteur Edoh Komi, président de ce mouvement, cette manifestation a pour objectif de réclamer le solde de 600 millions du compte des éperviers du Togo lors de la CAN Gabon 2017 et d’exiger l’intégration effective des 700 diplômés de l’Institut National de la Jeunesse et des Sports(INJS, professeurs d’EPS et conseillers de jeunesse) à la fonction publique .
Le pasteur appelle à cet effet la population togolaise à se mobiliser pour cette manifestation qui devrait se terminer par une déclaration.
Le Mouvement Martin Luther King (MMLK) demande également aux Togolais de boycotter les matchs des Eperviers tant que le solde des Eperviers ne sera versé.