Le Burkina Faso est à compter du lundi 24 janvier 2022, le troisième (3e) pays de l’Afrique de l’ouest à être le théâtre d’un coup d’Etat militaire durant ces deux dernières années.
Ces putschs qui se succèdent dans la sous région et qui perturbent les relations diplomatiques qu’entretiennent les pays membres de la Communauté ouest-africaine, encombrent énormément la CEDEAO qui est bien déterminée à les mettre en échec.
« Nous sommes déterminés au niveau de la CEDEAO à faire en sorte que l’expérience d’une confiscation de pouvoir par une junte militaire, soit un échec au Mali, mais aussi au Burkina et partout ailleurs dans notre espace, pour que nous renouons avec cette volonté collective de donner la possibilité au peuple de s’exprimer toujours et de choisir librement leurs dirigeants », a fait savoir le ministre nigérien des Affaires étrangères, Hassoumi Massaoudou, à Paris, lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français Jean-Yves Le Drian.
Ce point de presse des deux personnalités politiques est survenu ce jeudi, suite à la réunion entre l’Union Européenne (UE) et les pays du G5-Sahel, à propos du coup d’Etat au Burkina Faso.
Il est à rappeler que le lieutenant-colonel Damiba, l’actuel homme fort du Burkina, s’est engagé lors de sa première prise de parole à la télévision nationale, « au retour à une vie constitutionnelle normale », « lorsque les conditions seront réunies », sans préciser d’agenda.