Enseignant Supérieur: pourquoi l’application des textes doit-elle créer des mécontents ?

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Les réformes au sein de l’enseignement supérieur continue toujours par faire des mécontents. C’est le cas du secrétaire général du syndicat des enseignants du Supérieurs du Togo, Hounsi Ayi Djifa puisque c’est de lui il s’agit. Dans ce papier, ce dernier mélange et confond tout. Dans sa parution de ce lundi 24 avril 2023, le journal Liberté titre à la page 3, « Prof Majesté Ihou Wateba a le glaive vengeur : le ministre a relevé le SG du SEST Hounsi Ayi Djifa du corps des enseignants chercheurs », l’idée de l’article est de porter du discrédit, tenir des affirmations mensongères, des montages grotesques vis-à-vis du ministre de l’enseignement supérieur qui est entrain de moderniser et apporter des grandes réformes au sein de nos universités publiques comme privées.

 

Après étude, sondage et analyse au sein des universités publiques du Togo, le constat est amère, plusieurs enseignants du supérieur ne remplissent pas leurs heures statutaires d’enseignement. Faut-il le rappeler un professeur doit 150 heures statutaires d’enseignement à l’université par an, alors qu’un maître assistant comme le sieur Hounsi doit 240 heures statutaires d’enseignement par an, selon les textes du CAMES. Mais force est de constater que malgré les salaires gracieux dont beneficient ces enseignants, nombre d’en eux à l’instar du sieur Hounsi ne font même pas la moitié de leurs obligations statutaires. Face à cette situation c’est l’État togolais qui perd parce que ces enseignants sont positionnés sur le budget de l’État, payés par le contribuable togolais.

Anisi, lorsque le besoin en enseignants s’est posé du côté de l’école normale supérieure d’Atakpame, il a été décidé de vider l’université des enseignants indelicats pour les contraindre à faire le travail pour lequel ils sont payés. En effet le sieur Hounsi serait le premier d’une listes de quelques enseignants qui devront dans les jours à venir devoir donner des comptes sur leurs obligations vis à vis de l’Etat. C’est donc malsain, que quelqu’un qui passe sa vie a reclamer et à critiquer l’Etat, soit de ceux là mêmes qui profitent allègrement de nos deniers publics sans jamais se rassasier. Cette décision relative à son affectation n’est nullement punitive contre sa personne même s’il cherche à utiliser la voix syndicale pour faire chanter le ministre à travers une note.

 

Tous les enseignants du supérieur peuvent être affectés dans tous les établissements du supérieur et l’ENS en fait partie. Une fois affecté, ils conservent leurs droits acquis de l’université mais devront désormais s’adresser au ministère de la fonction publique pour faire leurs formalités et être alignés sur le salaire offert par rapport à leur categorie. Il ne s’agit pas d’une retrogradation mais d’un retour à une situation normale que connaissent les enseignants du même grade de Maître assistant qui, abondent à l’ENS.

 

Avec la note que le sieur Hounsi Ayi Djifa a envoyée au ministre, on peut prétendre qu’il voulait mettre le feu et soulever ces collègues contre le ministre en utilisant la question de la valorisation de la grille indiciaire. Notons qu’une lettre d’explication a été bien adressée à au sieur Hounsi qui n’a pas donné une reponse satisfaisante face à ses manquements sur ses obligations statutaires.

Et donc on peut conclure que la motivation de la tentative de soulèvement organisé par le sieur Hounsi Ayi Djifa était purement et simplement politique, son appel à la révolte peut être qualifié comme un trouble à l’ordre public.

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