600 personnes au chômage suite à la fermeture de la Mine de Taparko
La société des mines de Taparko située dans le Centre-nord du Burkina Faso, a de nouveau fermé ses portes. Cette fois-ci, dit-elle, pour protéger les vies de ses 600 employés de la dégradation continue de la situation sécuritaire autour de ses sites d’exploitations.
La société minière a fait savoir dans un communiqué, que malgré les moyens coûteux déployés pour assurer la sécurité de ses sites d’exploitation de Namentenga, la situation sécuritaire se dégrade au jour le jour. Elle annonce qu’elle est donc dans l’« impossibilité absolue à poursuivre ses activités », si elle veut effectivement éviter à ses employés de se mettre « gravement en danger ».
D’après les informations véhiculées par l’Agence d’information Du Burkina (AIB), ces 600 personnes recevront leurs salaires des mois de mars et d’avril, en attendant le calcul de leurs droits de cessation de travail. La mine de Taparko est l’une des propriétés du groupe Nordgold.
Rappelons que le Burkina Faso est depuis 2016, le lieu de théâtre des attaques terroristes et que l’or est son principal atout après le coton.
